Inauguré le 28 mai 2019 à Tirana, l’ancien appartement des Kadaré est à présent un musée ouvert à tous. Le couple y a vécu de 1973 à 1990.
Et c’est là que l’écrivain a couché sur le papier quelques uns de ses plus grands romans, parmi lesquels Le Crépuscule des dieux de la steppe, Avril brisé, La niche de la honte, Le palais des rêves, Le dossier H., etc.
Un musée, pas un mausolée !
Les terrasses des cafés de Tirana, en ce joli mois de mai, bruissent des dernières nouvelles, parmi lesquelles celle de l’ouverture de la demeure du célèbre écrivain, à la fois controversé et admiré. Avec deux amies, je me glisse à mon tour dans le bâtiment de béton, monte les étages et pénètre dans l’antre d’un mythe, archétype de la matrice maternelle, qui représente à lui seul le monde littéraire d’un « maître de l’imaginaire et de la poésie » comme le décrivait son traducteur Jusuf Vrioni.